Sortie VTT, secteur La Ville du Bois, probablement après une course type stock car, où les freins à disque d'un concurrents brûlent encore.
C'est l'ouverture de la chasse le dimanche. Sortie VTT le samedi dans la forêt de Rambouillet à la recherche des cerfs, dont c'est certes la période de chasse mais également celle du brâme (quelle activité !).
Beaucoup beaucoup de grillages, c'est dommage, le coin est vraiment sympa. Et ça brame dans tous les sens, mais je rentre bredouille, mis à part une chevrette vu à la tombée de la nuit, et de nombreuses traces de sanglier.
Retour le mardi en fin d'après-midi, où des cerfs et biches m'attendent dans des clairières. Ca brâme. Ca n'est pas beau un cerf quand ça brâme. Trop sympa, j'en profite pour prendre quelques clichés. Petite déception néanmoins un peu plus tard, après discussion auprès d'un promeneur qui passe d'un portail à un autre : c'est un vigile dont la fonction est d'empêcher les promeneurs de s'approcher des cervidés, qui ont besoin d'être tranquilles, c'est leur seule période de reproduction de l'année. On les comprends. Mais, en discutant un peu plus avec le vigile, j'apprends que le terrain est complétement clos, et que les cerfs sont là non pas pour la reproduction mais pour être tirés par des chasseurs ... Quand on voit le terrain il n'y a pas besoin d'être un bon chasseur pour les abattre ...
Je m'oriente alors vers une autre clairière un peu plus isolée, guidé par le brâme d'un cerf. J'emprunte un petit chemin en sous-bois, pas de portail, pas de grillage. A peine rentré dans le sous-bois une biche s'enfuit, de quelques dizaines de mètres, à deux reprises. J'arrive à l'orée du bois, m'accroupis et la cherche des yeux, dans les hautes herbes, derrière des taillis. Je ne la vois pas, mais, au loin, qu'est-ce ??? Un cerf, à environ 150m, se dirige tranquillement vers moi.
Il fait 20 à 30m, s'arrête, regarde dans ma direction, éventuellement de côté, et se remet en marche. Il n'est pas menaçant mais se dirige droit sur moi. Est-ce moi qu'il regarde ??? Je suis seul, archi-seul, une biche probablement à proximité, m'a t-il vu, que pense t-il, quelles sont ses intentions ???
Arrivé à une cinquantaine de mètres de moi, et n'étant pas complétement serein, je préfère me lever, afin d'être sûr qu'il m'a vu, et d'avoir une maigre chance de gagner en cas de course grâce au 50m d'handicape ! Il rebrousse chemin et pique un petit sprint d'une cinquantaine de mètre, me regarde à nouveau, puis part en trottant dans une autre clairière.
Départ en début d'après-midi par cette belle journée après plusieurs épisodes pluvieux. Objectif : profiter de ce bel éclairage pour profiter au mieux des couleurs d'automne. Mais, les chemins du secteur comportant souvent une part non négligeable de sable, j'ai préféré attendre que celui-ci soit humide afin de les rendre plus praticables. Je n'ai peut être pas attendu assez longtemps ! Le parcours fait un peu plus de 36 kms pour près de 700m de dénivelé (GPS avec altimètre barométrique).
Départ du centre sportif de Bonnelles, avec la traversée de son parc et son fameux pont avec Temple d'Amour en bordure d'étang.
Puis c'est la traversée du bois d'Aumont, avec quelques très belles maisons au calme, et une petite côte pour prendre température. Après quelques centaines de mètres de bitume, on rentre au coeur du sujet, la Forêt de Rochefort et ses collines, où alternent landes de bruyères et pins, forêts de chênes, bouleaux, en taillis ou bois "aérés". Le côté sympa est qu'on passe rapidement d'un paysage à un autre.
En revanche, moins agréable, le sol a souvent une base sableuse, et use vite le VTTiste. Quelqu'un a gentillement déposé 2 baignoires remplies pour se raffraîchir. Merci !
Arrivé à mi-distance je suis déjà vidé. Et je me trouve nez à nez avec la côte de la Butte brûlée, pas facile à négocier. Il y a un an et demi j'avais échoué à quelques mètres de l'arrivée, là c'était plutôt quelques dizaines de mètres. Arrivé au sommet je gêne du gros gibier qui part en courrant : chevreuil ? Biche ?
Je quitte la zone des buttes, et la promenade devient plus facile en allant sur Clairefontaine, avec néanmoins quelques ascensions par-ci par-là.
Arrivé au bois de Ronqueux, au nord de Bullion, la tentation de tirer au plus court est forte, j'ai de plus en plus de mal dans les dénivelés et j'en ai une succession devant moi. Par curiosité je suis néanmoins l'itinéraire prévu, sans regret, c'est très beau. Ha, si, un regret, je ne fais pas une petite boucle, la descente est un peu raide et je n'ai pas envie de remonter de la sorte ! Mais il y avait des possibilités d'ascension plus diluées ... Ce sera pour une prochaine fois. Puis traversée des bois de Longchêne et Noncienne, très beaux également dans les hauteurs. Puis, retour sans difficulté à Bonnelles.
Belle promenade, j'apprécie l'alternance de paysages, mais difficile !
Le Pays des Rochers c'est la Drôme provençale, secteur où il y a de nombreux rochers, à savoir collines parallélépipédiques où l'on digère le dénivelé (quelques centaines de mètres) en un seul morceau, avec une forte pente. Ensuite c'est du (faux-)plat, puis de la descente.
Ce secteur est très vert, très boisé, et avec un peu de garrigue. Nous avons eu la chance d'y aller en plein automne, et donc de profiter des teintes de saison, et ce sous un beau soleil.
Statistiques : : 12,3 kms, D+693m, 5h57 dont 2h21 de marche.
Notre virée commence le 29 octobre. Nous arrivons au petit matin en arrivant par le Col de Lescou, la vue est vraiment magnifique, les couleurs automnales partiellement masquées par un voile de brume, le tout sous un beau soleil en plein éveil.
Puis nous arrivons à Rémuzat (26), point de départ de notre randonnée (tour du Rocher du Caire). Départ du centre ville, nous longeons l'Oule puis l'Eygues pendant quelques centaines de mètres sur un petit sentier, puis les affaires sérieuses commencent, à savoir digérer la moitié du dénivelé, soit environ 300m, en 3 kms. Certains passages sont délicats, aériens, avec des échelles ou pitons pour grimper. Pas de difficulté majeure si l'on n'est pas sujet au vertige. Un passage à mi-hauteur aurait mérité d'être mieux balisé, nous sommes 4 à chercher un certain temps le chemin.
Durant cette première partie de l'ascension nous avons eu le plaisir d'être survolés par quelques vautours fauves, et par ce qui est probablement un des rares vautours moines (tout noir, photo 327) de la localité. Certains nidifient sur la falaise située en face à environ 300m.
Une fois sur le Rocher nous trouvons plusieurs groupes de photographes (venant directement de Sainte May). Des vautours sont régulièrement de passage et nous pouvons là encore les observer d'assez près (quelques dizaines de mètres), de même que voir au loin ceux qui survolent Sainte May. Moyennant quelques contorsions on peut observer des vautours sur la falaise.
La traversée du Rocher, jusqu'au Col de Sainte May, le long de la falaise est est sympa. Le col est lui même survolé de très nombreux vautours, mais ils sont suffisamment hauts pour qu'on les voit moins bien.
La descente sur Rémuzat via le chemin est a été beaucoup moins intéressante, nouveau problème de navigation et nous avons loupé le GR et nous sommes retrouvés sur un chemin étant fréquenté par des camions, puis c'est la route.
Photo du Rocher survolé par des vautours (petits points noirs) :
Pour en savoir plus sur ces vautours : site web des vautours en baronnies.
Nous profitons de cette virée pour découvrir cette petite réserve naturelle, le long de la Drôme, dont une curiosité est d'être habitée par des castors.
Petite déception : au départ de la Gare des Ramières, le sentier qui longe la Drôme est bordé de taillis hauts et assez denses ce qui a pour effet de nous masquer la rivière pendant l'essentiel de cette courte promenade. Après quelques hérons nous découvrons des ouvrages de castors, et une aigrette.
Pas de castors en vue, mais à cette époque ils ne sortiraient que de nuit, c'est l'été qu'on peut les voir au crépuscule. Par ailleurs, ce site est loin d'être unique dans le secteur, les castors sont également visibles sur Beaufort/Gervanne, La Motte-Chalaçon, St Nazaire-le-Désert, et probablement encore ailleurs.
Statistiques : : 3,5 kms, D+175m, 1h19 dont 1h00 de marche.
Petite sortie exploratoire l'après-midi afin de voir une des plus belles cascades du secteur, d'environ 70m de haut.
Cette sortie, contrairement à la majorité des autres, commence par la descente, à savoir 100m de dénivelé en 550m. Cette descente se fait partiellement dans les taillis, à l'ombre. A mi-descente une maison en ruine au pied de la falaise.
Une bifurcation permet de voir la cascade d'en haut. Il n'y a aucune protection et le danger est bien là.
En bas un sentier longe la Gervanne.
Statistiques : : 11,5 kms, D+593m, 3h54 dont 2h47 de marche.
Départ depuis le parking de l'église de Gigors. Une fois de plus ça grimpe dur, d'emblée (200m en 1,1km), mais le sentier est sympa, en partie en sous bois, avec quelques ruines en route. En haut on découvre la suite des ruines, celles du château de Savel.
Puis on traverse le plateau de Savel en longeant la falaise est dans un agréable bois de châtaigniers. Le circuit continue par un peu de route, puis un itinéraire alternant garrigue et sentiers engoncés dans des taillis (et donc sans visibilité). Cette seconde partie rend la promenade un peu plus longue, même si certains points de vue sont sympas.
Vue sur la buse du Rocher de l'Aigle:
Le retour : l'église de Gigors :
Je suis sur leur trace.
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