C Ma nature / Janvier à Juin 2017

Grand-Bornand(74)

Quelques paysages pris sur les pistes (tendance de la semaine à la neige et brouillard) ...









... et lors d'une promenade le long du Borne :



Recette de la glace à la groseille :



Qui est-ce ?

Vu à la Ville du bois, secteur à chevreuils, mais l'empreinte est grande ... Qui l'a faite ???



Chasse au renard

L'objectif du mois d'avril est de chasser le renard. Pourquoi ??? Pourquoi pas. Je dois en voir un par an, en divers endroits proches. La principale difficulté est que ces animaux sont essentiellement nocturnes, et que la prise de vue requiert un minimum d'éclairement.

Premières sorties au petit matin

Les premières tentatives débutent un peu avant le lever du soleil, vers 7h, à des températures inférieures à 5°C. Elles se font en bordure de champ et dans un bois peu dense mais avec des taillis. Je reviens bredouille de ces sorties d'environ 2h30.

Pas tout à fait bredouille : 2 accrobates roux m'offrent un joli spectacle aérien, et ce à deux reprises. Les photos les plus intéressantes manquent malheureusement de couleur en raison de matinées pas trop ensoleillées et de la couverture arborée.


























Tentative en début d'après-midi

Je retente ma chance en début d'après-midi, me disant qu'à défaut de renard j'aurais peut être de meilleurs clichés d'écureuils.

Pas de chance, ce devait être l'heure de la sieste, et je n'ai vu que quelques mésanges à la recherche de matériel pour nidifier.



Et une couleuvre à collier, d'environ 1m de long, que j'ai dérangé pendant sa sieste et est retournée rapidement dans son marais.






Objectif atteint

A l'occasion d'une sortie à VTT en début d'après-midi, je me retrouve peu après le départ derrière ce que je pense tout d'abord être un ane, ou poney, qui avance doucement le long d'un sentier.En y regardant de plus près c'est un chevreuil, aussi sourd que moi, il ne réalise que je suis là que lorsque je suis à une quizaine de mètres de lui. Il me sème d'une accélèration, mais je repère le bosquet où il va se cacher. J'ai néanmoins du mal à l'y repérer, bien qu'il soit debout, à m'observer. Je me cache derrière des ronces et essaye de le retrouver, mais il a réussi à s'enfuire, sans bruit, et ce malgré les taillis et autres ronces.



Au retour, je tombe sur mon renard, qui, lui, ne s'enfuit pas. Je reste néanmoins un peu sur ma faim, j'aurais préféré un shoot un peu plus empreint de dynamisme.




Chasse à courre à VTT

Petite sortie VTT par un bel après-midi de printemps, les couleurs sont vives et agréables.

Départ facile, le long de l'Orge. C'est calme, tout le monde profite (à sa façon) du soleil. A part ce héron dérangé par quelques spectateurs.





La surprise du jour n'est pas mon renard, qui n'a manifestement pas compris que la séance photo est finie (il n'a toujours pas bougé), mais ce sanglier sur lequel je suis tombé nez à nez en descendant un sentier sur la Ville du bois. Le voyant 30m devant moi, je m'arrête le plus silencieusement possible - mais faisant néanmoins un peu de bruit. Il redresse la tête, on s'observe une dizaine de secondes - puis part en trotinnant dans les fourrés. Trop tard pour le cliché.

Je le suis autant que possible des yeux puis des oreilles (hé oui !), et préssent qu'il ne s'est pas trop éloigné. Je pose délicatement mon destrier par terre, puis continue la descente sur le sentier aussi discrètement que possible. Bingo, il est 30m plus bas, dans les fourrés à se rassasier. J'en profite pour faire quelques clichés, à une petite qunizaine de mètres de lui, en bougeant le moins possible. Il fini par lever la tête et me remarquer. On s'observe à nouveau, puis il s'éloigne dans les taillis. Pas trop loin d'après mes oreilles ! Bref, il était plutôt moins farouche que les sangliers de l'espace Rambouillet. Nous nous sommes vus, il devait être 15h, à environ 150m à vol d'oiseau des habitations les plus proches.






Sortie naissances

Petite sortie paparazzi au Rocher de Saulx en ce samedi incertain, belles couleurs saturées par moments, ciel gris et atmosphère chargée par d'autres ... Je cherche dans un premier temps, à tout hasard, du gros gibier, sait on jamais. RAS à part quelques traces de chevreuil. On est en début d'après-midi.

Dans un champ je tombe sur une mêlée de chenilles noires.


Puis, entré dans la forêt, un petit rapace (épervier ?) se pose près de moi, mais le simple fait d'armer l'appareil et je suis repéré, il s'envole. Mauvais réflex !

Puis, au beau milieu de la forêt, je suis attiré par de jeunes gazouillis incessants. Les naissances sont récentes. Je m'approche à l'oreille dans un premier temps, pour découvrir des pics épeiches qui chassent. Malgré mon beau déguisement en plante je suis, sans surprise, reperé. Cela ne les empêchent pas de chasser, en changeant fréquemment d'arbre. Le gazouilli incessant est de plus en plus proche, et un trou dans un arbre, à une petite dizaine de mètres de hauteur, m'appelle. Mais rien n'y transparait. Jusqu'à ce qu'un mâle pic épeiche, le bec plein, se pose à proximité et y mette la tête ...





Bingo, c'est bien la demeure des rejetons. Mâle et femelle se relaient pour nourrir les jeunes, que je ne verrais pas, et qui n'auront jamais manqué de voix durant 1/2h à 1h. Le comportement des parents est différent : s'ils se posent l'un comme l'autre une trentaine de centimètres plus bas que le trou, qu'ils font quelques pas, entrent la tête donner la béquée l'un comme l'autre, la femelle décolle dans la foulée alors que le mâle continue ensuite de grimper haut dans l'arbre, puis s'envole.








Je reviendrais dans une quinzaine de jours dans l'espoir de voir la tête des jeunes sortir de leur trou.

15 jours plus tard :
C'est probablement un peu tard, les petits semblent avoir quitté le nid. Mais j'ai néanmoins pu en observer un à l'entrée du trou pendant quelques dizaines de secondes. Je pense que ça n'était pas un des deux observés mi-mai, il était plus petit; bas du ventre bien rouge mais pas de tâche rouge sur la tête ...
Conclusion : remettre ça l'an prochain, seconde quinzaine de mai, et être plus assidu car la période pour avoir la tête des jeunes au travers du trou doit être de quelques jours.


Petit-déjeuner avec le Prince des forêts

Par ces très beaux jours de juin, petite sortie VTT très matinale, avec un départ vers 5h30, jour levé, et déjà 14,5°C.

Arrivé au Rocher de Saulx-les-Chartreux, je vois la famille chevreuil, le Prince, la Princesse et le rejeton en train de prendre leur petit-déjeuner. Je me joins à eux aussi discrétement que possible, tapis derrière de la broussaille à une petite centaine de mètres d'eux, et prend quelques clichés avec mon appareil de poche au jugé d'une main levée autant que possible au-dessus des herbes. J'ai la chance de rester avec eux au moins 5 bonnes minutes, ils se doutent de quelque chose mais ne me verront que tardivement.











Un peu plus loin, de l'autre côté de la colline, une silhouette me précède de 200m sur un sentier. Encore un chevreuil ? Elle se retourne, m'observe. Non, ce serait un renard de belle taille. Puis part se cacher dans les taillis de ronces en trottant, sans me laisser le temps de prendre un cliché. Mais aucun doute, en partant se cacher j'ai eu l'occasion de voir sa longue queue touffue, c'était un renard de belle taille. La chasse est encore ouverte, et j'attends avec impatience la période du mulotage, a priori assez proche.


Les vautours du Rocher du Caire

Distance : 11,6 kms, dénivellé : 740m

Retour sur Rémuzat (26, Drôme provençale) suite à une escapade en novembre dernier où les clichés étaient un peu décevant. Les (vautours des baronnies) étaient alors au rendez-vous en nombre.

Il fait très très beau en ce dimanche matin, nous sommes en période limite canicule. Notre arrivée en voiture est déjà saluée par quelques grands rapaces qui tournoient au-dessus de Rémuzat. Il est 8h45 et il fait déjà bien chaud. Nous prenons chacun sur nous 1,5l d'eau très fraiche et démarrons l'ascension. En partant de Rémuzat, après 10 minues de marche cool, on attaque les choses sérieuses, avec le caillou à monter (environ 350m de dénivellé en 45 minutes pour surplomber Rémuzat), avec des zones un peu aériennes et quelques accessoires types échelle métallique ou câble d'acier pour s'aider. Rien de dangereux mais mieux vaut avoirle pied agile et ne pas être sensible au vertige. Il y a a priori une possibilité beaucoup plus cool au départ de Ste May. Lors de la grimpette nous sommes survollés à plusieurs reprises, de près, par quelques vautours fauves. En arrivant sur le plateau il y a déjà quelques groupes de chasseurs (d'images). Difficulté pour les photos : le ciel est très lumineux ce jour, ce qui a tendance à brûler les photos.

Malgré l'heure encore matinale il fait de plus en plus chaud, ça cogne et les coins d'ombre sont rares, très rares, trop rares, et il n'y a pas de point d'eau. Nous voyons régulièrement des vautours tournoyer au dessus de Rémuzat, postés sur la falaise ou venant de la montagne du Bègue. Ils sont beaucoup moins nombreux qu'en novembre, on ne voit notamment pas de groupe important survollant Ste May ou la montagne du Bègue comme il y a quelques mois. Nous apprendrons qu'à cette partie de l'année beaucoup sont partis ailleurs et qu'il reviendront à l'automne.











Certains d'entre-eux pourraient être pilotés par des hommes, ou peut être sont-ce des drônes très ressemblants à ces rapaces ?





Vers midi l'un d'entre-eux suscite quelque émoi dans un groupe proche de nous : un vautour moine nous survole, il y en a ici une dizaine.







Nous nous restaurons, toujours en plein cagnard, dans l'attente d'être survollés de près, de voir une espèce plus rare (gypaète barbu, vautour percnoptère), ou d'en voir au sol.









Au moment d'ammorcer le retour une tâche blanche se dessinne au loin, en direction de Ste May : un vautour percnoptère se dirige vers nous. Ce migrateur, rare en France, est en revanche sur ce site l'été (2 couples). Il ne fera malheureusement qu'un passage éloigné.



On est à mi-journée, on cuit à petit feu, il n'y a pas d'ombre, et les groupes sont repartis. Nous decidons de redescendre également. Pour qui aime marcher en plein cagnard c'est un vrai plaisir, tous les ingrédients de la réussite sont là. Les 3l d'eau pour deux seront bien justes, mais les sentiers, mêmes signalés comme étant en forêt, ne contiennent que peu de zones réellement ombragées. Des vautours nous survollent occasionnellement, peut être à la recherche de charognes, ou pour évaluer notre espérance de vie !

Mais pas de regret, après une après-midi au frais plan d'eau St Paul de Cornillon, régulièrement survollés par des milans noirs, nous attaquerons une nouvelle chasse ...



Les castors des Baronnies

Nous avons rendez-vous avec Manu Blancard, guide de moyenne montagne très sympa et passionné, qui nous emmène assister au dîner d'une famille castor. Pendant près d'une heure Manu nous fera découvrir ce gros rongeur, assez présent sur ce secteur, qui peut atteindre 30 kg. Il nous montreras notamment les indices de présence, barrages, broussailles coupées, caractéristiques des coupes, ...

Le premier à se montrer est le mâle, vers 20h45. Il est gros, énorme ! Nouvelle difficulté pour les photos, on approche de la nuit tombante, les teintes sont sombres et nous sommes situés à au moins trente mètres des rongeurs. Avec la lunette de Manu on a l'impression d'être attablés avec eux.



Il sera rejoint quelques minutes plus tard par la femelle, puis par un "ado" (de l'année précédante). Ils sont sur le qui-vive, au moindre bruit, au moindre mouvement et ils rejoignent leur terrier par la voie sous-marine. Nous ignorons si ce terrier est leur domicile principal ou secondaire.

Tous se restaurent à partir de branchages situés sur le cour d'eau.





Puis l'ado sort du cour d'eau, s'éloigne, puis revient avec une branche qu'il ramène dans le cour d'eau. Petite dispute avec sa mère qui essaie de lui chipper !











Au bout d'une bonne demi-heure, le mâle sort se restaurer hors de l'eau.



Puis il part ailleurs, en remontant le cours d'eau, et la femelle attaque sa toilette, tandis que l'ado continue son dîner.







Puis il se dirige vers nous, mais un mouvement de notre part a dû lui faire rebrousser chemin.







Petit regret, on ne voit que très rarement leur célèbre queue applatie, souvent dans l'eau ou au sol, et quand on la voit on voit pas leur tête.



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