C Ma nature / Janvier à Juin 2018

Début de crues de l'Yvette, l'Orge, la Boële(91)

Quelques photos prises sur Epinay/Orge à l'occasion d'un jogging matinal le long de ces cours d'eau. On sent venir, depuis quelques semaines, une nouvelle crue. Les services techniques de Longjumeau ont d'ailleurs prévu des dérivations parallèles des réseaux d'évacuation des eaux pluviales.
Aujourd'hui, c'est fait, ils sortent de leurs lits. Peut être que quelques habitations sont touchées ?
En Seine et Marne certain villages (Condé Ste Libiaire dont certaines rues sont complétement inondées) sont sinistrés.







Pour le jogging, ça passe encore moyennant quelques efforts !



Prochaine sortie avec PMT (palmes, masque, tuba).

Pour mémoire, quelques photos du même secteur prises en 2016 :





C'était donc pire. Mais ça n'est paraît-il pas encore tout à fait fini.



Il neige(91)

Nous avons eu droit à 2 épisodes de neige, un assez important (~10cm de neige qui a tenue) dans la nuit du 5 au 6 février, et un autre plus faible (~5cm, ne tient pas) le 9 février.

Cela a été l'occasion de prendre quelques clichés souvenirs. Malheureusement le ciel a été le plus souvent gris/blanc.




















Concernant les crues, elles ont été un peu moins intenses qu'en juin 2016, mais elles durent, s'éternisent, certaines villes telle que Villeneuve St Georges (94), ont des quartiers sinistrés (pieds dans l'eau) depuis plus de 3 semaines ! Ici c'est toujours très limite, les cours d'eau (Yvette, Orge, Boële, et Rouillon dans une moindre mesure étant à quelques petites dizaines de centimètres de sortir de leur lit.

La terre est très grasse, les poches d'eau très nombreuses, et par endroits, en sortie nature, on peine à trouver où poser son pied au sec - sachant qu'il sera, quoiqu'il arrive, boueux.

Naissances de printemps

Après un hiver doux et humide les beaux jours arrivent, et c'est une période de naissances importante. Je vais me promener en ce beau dimanche dans l'espoir de voir les occupants d'arbres creux et leurs descendances. Plusieurs arbres ont été repérés, et j'ai vu l'un d'entre-eux intéresser à plusieurs reprises une perruche qui y passait la tête, et, récemment, un oiseau noir de la taille d'un merle en sortir.

Malgré plusieurs visites je reste bredouille, jusqu'à ce que cette belle libellule, étincellante, se montre à moi. Elle pose tout en faisant occasionnellement quelques battements des ailes, probablement pour les sécher avant de prendre son envol.

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Quant aux oiseaux nicheurs tout espoir n'est pas perdu, il reste encore environ une semaine pour un shoot.

Chasse à l'épeiche

La chasse à l'épeiche est l'activité sportive de la (bonne) seconde quizaine de mai. Durant cette période, mâle et femelle consacrent une bonne partie de leur temps à chasser pour nourrir leur progéniture logée dans la cavité d'un arbre. Ce ballet incessant peut être éventuellement facilement repéré si les oiseaux martèlent le bois à la recherche de larves ou d'insectes.

La première difficulté est de trouver une niche dans un arbre accueillant une couvée. Cela fait plusieurs mois qu'à l'occasion de joggings, sorties VTT, promenades, je suis à la recherche de cavités dans les arbres susceptibles d'accueillir des pics (verts, épeiches, noirs, ...). Un arbre intéressant vivement une perruche l'automne dernier a même été repéré, et je le surveille de près, mais j'ai récemment vu un oiseau noir en sortir. Je suis quatre ou cinq autres "niches potentielles" mais je n'y ai jamais vu d'oiseau à proximité.

Jeudi dernier, lors d'une sortie VTT, j'entends tchip tchip tchip. Demi-tour, et je repère le long du sentier en sous-bois un trou à 3m de haut manifestement occupé dans un arbre. Le repérage est fait !

Je reviens dans l'après-midi aussi discrétement que possible, déguisé en arbre, planquer afin de voir qui loge là. Un pic-épeiche fait des allées et venues, rentre dans l'arbre, puis en ressort. Il ne me laisse pas approcher à moins d'une vingtaine de mètres, faute de quoi il cesse son activité. Je me résigne et planque au milieu d'un bosquet. L'attente, boitier en main (~2,7 kg), près à shooter, en limitant autant que possible les mouvements, harcelé par les moustiques et des moucherons, est pénible, mais ça paye, j'ai quelques clichés. Rien d'extraordinaire. Afin d'assurer les prises de vues, avec le plus possible de discretion, je suis en mise au point manuelle car, en raison de la faible luminosité en sous-bois, l'autofocus risque fort de me mettre en défaut. Les shoots ont du grain, manquent de finesse, de netteté comparés à ceux de l'an dernier et surtout ceux d'il y a 2 ans pris en vol mais avec pour fond un ciel lumineux. Je récidive le lendemain, avec un trépied et une télécommande wifi. C'est mieux, beaucoup moins fatigant, mais la distance et le manque de luminosité sont contre moi. Le trépied permet d'augmenter le temps de pose et donc de descendre en ISO. Et surtout de ne pas bouger, sous le coup de la fatigue, car l'attente initiale peut être longue et dans des positions fort inconfortables.
NB à propos du trépied : penser à désactiver la stabilisation du téléobjectif, elle peut provoquer un flou en effectuant une correction qui n'a pas lieu d'être.


Le premier arbre repéré est également occupé par un pic-épeiche. La lumière est davantage présente mais les planques se font rares, et je reviendrais bredouille.

A l'occasion de deux joggings, aidé par les oisillons affamés, je trouve successivement deux nouvelles nichées (Plaine de Balizy / Epinay/Orge), dont l'une avec un bosquet à une dizaine de mètres et potentiellement suffisamment lumineux si le ciel est également de mon côté. Toujours déguisé en arbre je vais y planquer. J'arrive avec le matériel prêt afin de limiter tout mouvement sur place. Les parents ne rentrent plus dans la cavité, ils nourrissent leurs progénitures de l'extérieur. Les oisillons, la tête hors du trou à crier famine en permanence (respect aux parents corvéable à merci) sont programmés pour rentrer et se taire à la moindre alerte.


Ils entendent avant moi arriver promeneurs, joggers et VTTistes, et obéissent au doigt et à l'oeil lorsque les parents donnent l'alerte. Les 2 parents participent au nourrisage, mais, au vu des clichés, c'était ce jour essentiellement la mère qui apportait la béquée aux petits (le père est reconnaissable à la tache rouge au niveau de la nuque).


Les résultats deviennent intéressants, mais quelques petites branches et feuilles altèrent les clichés (#[@]#&grr), donnant un peu de flou. J'utilise maintenant une télécommande filaire qui me permet d'être derrière l'appareil, éventuellement à distance. La grosse difficulté maintenant est d'avoir des clichés parfaitement nets, où l'on voit les détails des proies apportées par les parents. Mise au point manuelle faite avant l'arrivée de l'adulte - ne pas bouger pendant. Et ça n'est pas simple, les dépouillements ne sont pas complétement satisfaisants, il y a toujours quelques chose qui ne va pas : grain, manque de netteté, cadrage, ... Mais tous les ingrédients sont accessibles.


Entre chaque séance de nourrissage s'écoule entre 2 et 10 minutes. Une solution consiste à modifier légèrement la mise au point entre deux séances. Ca vaut le coup, ça permet de voir que l'alimentation des jeunes est déjà diversifiée, avec des vers et des insectes !






Pour le cadrage les parents arrivent un peu plus bas que le trou, puis montent doucement, toujours aux aguets, près à décoller à la moindre alerte. Ils n'hésitent pas, en cas de doute, à faire le tour, en volant d'arbre en arbre, en s'approchant - masqués - à quelques mètres, afin de se faire une idée de la menace. Et si on est repéré ils le font savoir avec des tchips pressants, menaçants, insistants ! Il convient alors de s'éloigner quelques temps (l'appareil ne semble pas les gêner et peut rester sur place).






Un affût devrait permettre d'améliorer les conditions de chasse, de s'approcher davantage. Ou un filet de camouflage. Que dis-je, une moustiquaire de camouflage !

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Le 30 mai au petit matin deux "nids" étaient toujours occupés (piaillements en plaine de Balizy, oisillon vu sur Epinay/Orge). En début d'après-midi celui de la plaine de Balizy était très silencieux ...



Chasse au mouflon en Auvergne

Week-end passé en Auvergne avec mon fils en vue de se remettre en condition pour de futures randonnées estivales. Les derniers bulletins météo annoncent le temps comme (très-)nuageux, avec éclaircies. Ca se confirmera. Au départ des randos on arrive à voir les sommets, mais, plus on monte, moins on les voit. Quelques très rares clichés histoire de ne pas revenir complétement bredouille.

Les points bonus consistaient à trouver, sur ces deux sorties, les mouflons et/ou chamois indigènes.

Ascension du Puy de Chabane au départ du Salon du Capucin

Statistiques : 10.7 kms, D +660m, 2h46 de déplacement (4h20 au total).

Ascension sans grande difficulté, commençant en forêt, alternant passages un peu raides avec des plateaux ou crêtes. Premier point de vue (potentiellement) sympa au sommet du Capucin et dominant Mont-Dore, puis sur les crêtes reliants le Puy de Cliergues au Pic de l'Aiguille puis à la Tour carrée, face au Puy de Sancy. Malheureusement à ce moment nous étions dans le gris ...



Puys à l'Est de Mont-Dore

Lors de cette excursion nous voyons de nombreux troupeaux de vaches, mais pas la moindre trace de mouflon, ou même de chamois, qui arpenteraient, l'un comme l'autre, ces prairies. Lors d'une petite collation, du côté du Puy de Cliergue, nous discutons à propos de ces troupeaux de vaches éloignés (~500m) : "Et si c'était des mouflons, ce serait trop bête d'être passé à côté". Aussitôt dit, aussitôt fait, je dégaine la grosse artillerie et zoome sur l'un d'eux au hasard. Pas facile d'y voir clair dans le viseur, surtout sans mes lunettes. Les supposées vaches ont toutes le même tein très pâle, certaines un beau groin et les oreilles bien pliées en avant. Ca n'est ni des mouflons, ni des vaches, mais un troupeau de cochon en plein alpage ! Surprenant mais il en est ainsi. La charcuterie doit être très bonne par ici !!! Je prend à tout hasard un cliché pour montrer aux incrédules ...



Troupeau de cochons élevés en alpages

De retour à la maison, grosse déception, sur la seule photo prise il est clair que les vaches qui étaient finalement des cochons étaient en fait des vaches !!! Mais, au moment de mettre la photo à la poubelle ... bingo, en bas à droite ... un beau mouflon allongé (cliquer 2 fois sur la photo pour zoomer). Nous sommes donc passés à côté. Presque.



Promenade au Lac Pavin

Petite sortie de fin d'après-midi au Lac Pavin, lac volcanique à proximité, situé dans un petit bois, dont nous faisons environ la moitié du tour sur un sentier qui le surplombe. Dommage qu'il n'y ait pas de point de vue dégagé, y compris au lieudit Point sublime d'où l'on ne distingue qu'une petite partie du lac (cf. photo ci-dessous).



Vue depuis le Point sublime



Vue depuis les commerces

(Demi-)tour de la Vallée de Chaudefour au départ de la Maison de la réserve

Statistiques : 8.6 kms, D +473m, 2h18 de déplacement (3h00 au total).

Ciel relativement clair au réveil, et pas trop couvert au départ. On y croit ! La sortie commence par un bon kilomètre à peu près plat en forêt, puis, on entre dans la vallée en sortant du bois, pour repartir pour une ascension en forêt en direction du Puy de Champgourdeix. Le sol, humide, est glissant, ou parce-que la terre sous les effets conjugués de la pluie et de la pente a tendance à glisser, ou par ailleurs parce-qu'il s'agit de portions pierreuses. Pied agile requis, surtout dans ces conditions. Ca n'empêche pas 2 trailers que nous croisons d'amorcer la descente à très vive allure. Cette petite ascension à près de 20% sur 2kms entamera bien le capital physique. Le temps très gris qui nous accueille, frais, limite froid, achevera de nous démotiver et nous rebrousserons chemin à hauteur du Puy de Champgourdeix.



Vue à l'entrée de la Vallée : Crête de coq et Dent de la rancune

Mais ce sont à coup sûr deux belles randos à faire par beau temps.





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